En complémentarité à Femme avec un grand F, ce slam invite à entrer dans les abysses du genre du point de vue masculin et à s’interroger sur les stéréotypes de genre et de sexe dans la société.
« Alors c’est un peu le NO MAN’S LAND, l’homme n’est plus en terrain connu, il explore des terres inconnues. En zone neutre, il tâtonne. En habile funambule, il tisse son fil. Volubile somnambule, il avance prudemment ses quilles. »
Un hommage aux hommes, à tous les hommes. Car il n’y a pas d’âge pour soigner son image. Et plus on commence tôt, plus on limite les dommages.
Fini le temps des cavernes, place au règne de l’homme moderne. Un hominidé évolué dans ses attributs, dans ses idées.
Alors c’est un peu le NO MAN’S LAND, l’homme n’est plus en terrain connu, il explore des terres inconnues. En zone neutre, il tâtonne. En habile funambule, il tisse son fil. Volubile somnambule, il avance prudemment ses quilles.
Trouver son homme, un homme de taille, que l’on se taille sur mesure. Être le maître de son Odyssée, aux destins homériques revisités. Être le Héros d’un conte de faits et gestes anti-clichés, décomplexé.
L’homme nouveau défie ses paires, il ose bousculer de vieux repères. Il est fier d’être un homme, un vrai, sans jouer un rôle, sans avoir peur de se compromettre. Il brise ses chaînes, largue ses boulets, il n’a plus les boules face à une femme qui a des couilles.
Si virilité rime avec force, courage, puissance, vigueur. Il lui montre une autre réalité. Il offre une autre musculature à cette masculinité étriquée.
Il réhabilite la force dans la délicatesse, le courage dans le doute, la puissance dans l’écoute, la vigueur dans la volupté.
Libérons nous du mythe du bûcheron, du satané devoir d’érection. Abolissions cette ère de la performance, de la perfection, d’un homme qui bande sur commande. L’homme erre dans un paradoxe d’omnipotence. Il doit être doux sans être mou, charmant sans être galant, protecteur sans être oppresseur.
Cette virilité, une vividité qui fait du mal aux donzelles comme aux mâles. Alors faisons nous la male. Quittons le navire et laissons « femmelettes » et « hommasses » dans cette mélasse.
Fini le diktat de l’homme parfait qui se parfait un idéal d’un archétype archaïque. Il n’y a pas de surhomme, il y a juste des hommes. L’homme se décline à l’infini, au masculin, au féminin, au neutre… au pluriel en somme. Il assume surtout sa part d’humain.
L’homme à femmes, lui, n’a plus rien d’infâme. Il les aime en homologue et non en proie. Fini le No man no cry, l’homme nouveau préfèrera pleurer comme un homme plutôt que faire pleurer.
Ce nomade traverse une ère dérangée. Il navigue dans un monde dégenrée, aux multiples destins croisés. Il doit trouver sa place, tracer sa voie, avoir du style sans se donner un genre, être un type sans stéréotype. C’est un grand homme lorsqu’il déploie sa lettre en capital.
Alors dans ce NO MAN’S LAND, émerge un Homme Sweet Homme. Om…