« Il serait une fois, il serait un monde où le slam serait roi, où les âmes seraient foi ».
Un slam utopique qui questionne le rôle de l’artiste dans la société et qui met en lumière les mots comme remède aux maux.
Un slam qui rend hommage à la slameuse Caylah, qui a été le catalyseur dans mon envie de me remettre à écrire et d’investir le champ du slam.
Dessin : © Sydney Leblans
Il serait une fois, il serait un monde où le slam serait roi et les âmes seraient foi.
Artiste, art triste, Caylah le clamait dans son slam, le slamait comme une flamme.
Artiste, art triste, c’la m’attriste. Fatalité ou nécessité ?
Slam, c’te lame aiguisée, refait le portrait de la société, fut-il utile, lame de rasoir non dérisoire.
Futile / utile, à toi de juger, à toi de voir.
Dans ce monde où l’on marche ou C’RRRêve alors je Rrrrêve, alors je rêve d’un monde plus doux.
Idéaliste jusqu’au bout, je veux y croire malgré tout.
L’aire de rien, l’aire de tout, un air de rien, une ère de tout.
Tout est permis, tout est possible… Alors je Rrrrêve d’un monde plus doux.
Je slame mon innocence pour retomber en enfance.
Slamer pour s’aimer. S’aimer soi-même pour commencer, s’aimer ensemble pour continuer.
Semer l’amour, semer l’espoir, semer l’envie, l’envie d’y croire.
Les mots, sont des papillons délicats. Ils dansent dans tous les sens et slaloment d’âme en âme.
Tombés dans de mauvaises bouches, ils pourraient bien faire des dégâts.
Dans ce monde, où l’on divise pour mieux régner, rassemblons nous pour triompher.
Unissons nos voix pour trouver notre voie, la voie d’un monde moins froid, la voie d’un monde plus doux.
Idéaliste jusqu’au bout, je veux y croire malgré tout.
L’aire de rien, l’aire de tout, un air de rien, une ère de tout.
Tout est permis, tout est possible… Alors je Rrrrêve d’un monde plus doux.
Je slame mon innocence pour retomber en enfance.
Il serait une fois, il serait un monde où le slam serait roi et les âmes seraient foi….