– expérience de voyage percutante –
Voir le dossier complet : « A la rencontre du changement »
J’ai voulu m’accorder un peu de temps pour explorer chaque pays, pour déambuler dans les villes, pour arpenter les villages, pour me perdre dans les montagnes. Ce n’était pas un voyage touristique ordinaire, je n’ai jamais privilégié la quête des sightseeings, j’en ai vu quelques uns au travers, sur le chemin mais le voyage s’est avant tout construit autour des gens que je rencontrais et toujours avec cette volonté de promouvoir un tourisme plus responsable.
La rencontre du monde c’est cette nature luxuriante. C’est prendre le temps de l’apprécier, de la contempler, de la vivre. Je me rappelle de paysages sublimes, d’étendues infinies, de levers et couchers de soleil majestueux, de vol d’oiseaux enchanteurs, d’éclosion de papillons féériques. D’éclosion de nature… de beauté pure. Des moments de retrait, d’arrêt sur image. Mon expérience à la Mindfulfarm en fait assurément partie.
Le voyage spontané laisse place à des découvertes, à de belles surprises. J’ai voulu garder une grande liberté de mouvement. Bien sûr, certaines rencontres étaient planifiées d’avance mais beaucoup se sont faites aussi au fil de l’aventure, au fil des premières personnes rencontrées.
Il y a eu quelques expéditions épiques, des ascensions rocambolesques, il y a eu aussi beaucoup d’indécisions et de changements de plans. C’est le contre coup de trop de liberté, on finit par se perdre pour vraie. Mais c’est le cheminement qui est intéressant.
Puis, grâce au format même de mon voyage qui mêlait rencontres et implications, j’ai vécu des expériences qui m’ont profondément marquée. J’ai parlé dans un autre article de mon expérience au village de Sogalé en Côte d’Ivoire. Il y a eu également d’autres immersions bouleversantes comme au MIEP (Mawlamyine, Myanmar), ou encore lors de mon passage chez Kee and Jin dans le tout petit village de Huay Bo (au nord du Laos). Cette vie en communauté permet de voir autre chose, de sortir un peu plus de sa zone, de se déboussoler un peu plus. Pour chacune de ces expériences, j’étais seule étrangère, coupée du monde, sans connexion. Et pourtant, une opportunité unique de me connecter à mes hôtes, à la nature et aussi de me reconnecter à moi.